Mouillages

  • Isla San Cristobal

    Puerto Baquerizo Moreno : 0°54’S – 89°37’W

  • Isla Santa Cruz

    Puerto Ayora : 0°46’S – 90°18’W

  • Isla Isabella

    Puerto Villamil : 0°57’S – 98°58’5W

L’archipel des îles enchantées

Des paysages arides, lunaires, des côtes découpées plongeant dans une mer agitée de courants violents…la première escale sur la longue route du Pacifique Sud est à couper le souffle. Découvertes au début du XVI° siècle, baptisées « Islas encantadas », les Galapagos restèrent longtemps totalement inhabitées. Les nombreuses criques servaient de repaire aux pirates et aux baleiniers. Les navigateurs s’y arrêtaient pour s’approvisionner en tortues géantes, les fameuses « galapagos ». C’est en 1835 que Darwin débarqua et la singularité de la faune qu’il observa lui donna l’intuition de sa célèbre théorie, qui par là même rendit célèbre l’archipel. Aujourd’hui encore, les Galapagos fascinent par leur beauté et la facilité avec laquelle on approche leur faune unique.

L’archipel compte 13 îles mais seulement 3 sont habitées et ont un port dans lequel les navigateurs sont autorisés à mouiller, les autres n’étant accessibles qu’aux scientifiques. Qui plus est, on doit théoriquement naviguer en ligne droite entre ces 3 mouillages! Rajoutons des taxes d’entrée particulièrement onéreuses et l’on comprend que certains préfèrent éviter de s’y arrêter.

Mais pour les amoureux de la nature qui peuvent se le permettre, c’est une escale fabuleuse et surtout totalement unique. Chacune des 3 îles présente de nombreux circuits et les guides (souvent obligatoires) sont accueillants et possèdent de très bonnes connaissances sur la géologie, la flore et la faune de leurs îles. Les sites de plongée sont innombrables et passionnants.  Et si les tarifs des clubs vous rebutent, rien ne vous empêche de nager autour de votre bateau entouré par des otaries ou de faire du snorkeling dans une petite crique déserte surplombée par les pélicans à l’aguet.

Enfin pour les amoureux du surf les Galapagos sont une des destinations les plus difficiles mais les plus prisées au monde. La rencontre entre la longue houle du Pacifique et les nombreux récifs produit des vagues très puissantes. Santa Cruz est particulièrement gâtée avec une série de reefs impressionnants à proximité du port de Puerto Ayora, et un beachbreak au coeur du village.

Formalités

  • Administrations à voir :

    Douanes + immigrations +port + parc naturel…

  • Visite du bateau :

    Oui, inspection de la coque et des fonds

  • Prix :

    500$—1500$ selon le nombre d’équipiers et d’îles

  • Contact Agent

    bolivar.pesantes@hotmail.com

  • Eau/gaz/carburant :

    Achat auprès de l’agent et livraison en barge

  • Alimentation :

    Quelques supermarchés + fruits et légumes

Approche

A 900 milles du Panama, les Galapagos sont juste au nord de la route directe vers les Marquises. Cette première partie de la trans-pacifique est généralement calme mais les vents faibles mettent les nerfs du navigateur à rude épreuve. Au sortir du canal il faut faire le plus de Sud possible en restant dans l’alizé de nord-nord-est et le courant portant. On rencontre ensuite une zone de vents très variables, à l’entrée de la Zone de Convergence Intertropicale (Pot au Noir), dans laquelle il faut continuer à gagner au maximum vers le Sud. Une fois au niveau de l’équateur, le courant commence à porter vers l’Ouest à 1 noeud et le vent s’établit entre Sud et Sud-Ouest. On peut alors incliner sa route vers l’archipel, mais il n’est pas rare de finir au près dans du vent de sud-ouest voire au moteur…

A l’approche des îles il faut être vigilant aux forts courants et à la brume. Les approches de nuit sont à déconseiller en raison des récifs devant les ports, même si le système de balisage est correct.

Les passes ne présentent pas de danger particulier de jour, même si la houle sur les récifs environnants peut être impressionnante. Une fois dans le port … point de marina! On mouille sur ancre ou sur une des nombreuses bouées à disposition.

Les autorités viennent à bord visiter votre bateau. Veillez à avoir une coque propre, un bateau nettoyé, des factures de carénage récentes, un certificat de fumigation (qui peut être fourni par Tito à Panama), mangez vos derniers fruits et légumes et prévoyez quelques bouteilles de soda pour les 7 personnes qui vont monter sur votre bateau… une fois la glace brisée ils sont tout à fait sympathiques.

Pour se rendre à terre le mieux est d’utiliser les water taxis sans quoi votre annexe deviendra le divan préféré des otaries locales en quelques minutes. On peut se ravitailler en gaz, eau et carburant en passant par l’agent, la livraison se faisant en barge ou water taxi.