Les Marquises | « Te Fenua Enata »

Terres mythiques, isolées, loin de toute modernité les Marquises sont un sanctuaire pour l’artiste où le poète …

Mouillages

  • Fatu Hiva

    Baie des Vierges : 10°28’S – 138°40’W

  • Hiva oa

    Atuona : 9°51’S 139°02’W

  • Nuku Hiva

    Taiohae : 8°56’S 140°06’W

  • Ua Pou

    Hakahau : 9°21’S 140°03’W

  • Tahuata

    Hanamoenoa : 09°54’5S 139°06’5W

« La terre des hommes »

Terres mythiques, isolées, loin de toute modernité, les Marquises sont un sanctuaire pour l’artiste où le poète. Gauguin s’y réfugia afin « d’être tranquille, débarrassé de l’influence de la civilisation »… et encore aujourd’hui, on trouve dans le regard rêveur des Marquisiens ces traces de mystère qui le fascinèrent. La société de consommation les effleure à peine ; le partage, l’échange et le don sont plus courants que les achats dans les rares magasins. Dès votre arrivée les habitants vous offriront de délicieux fruits à profusion. Les pamplemousses sont très certainement les meilleurs au monde. En revanche trouver une pièce de rechange pour votre bateau ou dénicher un composant électronique sera souvent mission impossible. Les Marquisiens vivent beaucoup de la pêche et de la chasse mais doivent faire venir de Tahiti ou de plus loin tout leur matériel. Prévoyez des hameçons et des leurres de rechange, ils seront une monnaie bien plus efficace que des billets.

Iles volcaniques sans lagon, les Marquises présentent un relief acéré qui plonge directement dans la mer depuis des hauteurs vertigineuses. Les possibilités de randonnée sont innombrables, et les plus aventureux peuvent même partir à la chasse au cochon sauvage avec les habitants qui les emmèneront sur les crêtes hors de tout sentier. Les cascades encadrées d’une végétation luxuriante sont des havres de paix propices à la rêverie.

La navigation entre les îles est un vrai bonheur, les distances sont courtes et l’alizé bien établi. Les thons et les bonites abondent et chaque navigation se conclut généralement par une belle prise. L’absence de lagon fait que l’approche des îles est toujours simple, en revanche il faut prévoir une bonne longueur de chaîne car les fonds descendent très rapidement.

Formalités

  • Administrations à voir :

    Gendarmerie

  • Visite du bateau :

    Non mais contrôles douaniers

  • Prix :

    Admission temporaire gratuite

  • Eau/gaz/carburant :

    Stations à Hiva Oa et Nuku Hiva

  • Alimentation :

    Fruits et légumes auprès des habitants

    Petits commerces à Hiva Oa et Nuku Hiva

Approche

3000 milles séparent les Galapagos des Marquises. Si la distance inquiète un peu au moment de larguer les amarres, la traversée se révèle souvent très douce et plaisante. Un isolement d’une vingtaine de jours pendant lesquels le bateau glisse au portant dans des alizés calmes et une houle longue que transpercent parfois des groupes de cétacés, tandis que thons, thazards, marlins ou espadons taquinent les lignes de pêche.

Au départ des Galapagos on essaye de s’extraire d’une extension du Pot au Noir qui peut s’étendre jusqu’à 08°S et 105°w. On peut soit rester au nord pour avoir le courant portant le plus fort, soit plonger en-dessous pour aller chercher les alizés. Quoi qu’il en soit, passé cette zone les vents sont bien établis autour d’une quinzaine de nœuds, passant graduellement du SE à l’E au fur et à mesure que l’on s’approche des Marquises. Pour garder un peu d’angle sur la fin il faut donc rester légèrement plus nord que son point de destination.

L’arrivée la plus pratique du point de vue routage est logiquement Fatu Hiva, située au Sud-est de l’archipel. L’atterrissage sur les falaises recouvertes de jungle à la pointe sud de l’île que l’on contourne pour accéder à la célèbre Baie des Vierges est inoubliable. Après 20 jours de mer, le bain dans la rivière qui débouche au fond de la baie et la marche à travers la dense végétation jusqu’à une magnifique cascade ont un goût de commencement du monde et l’on ressent la même émotion que celle des premiers navigateurs.